Présidente de l'association Port Tango, la passionnée est intarissable sur les origines et l’histoire de cette danse née en Argentine, et qui séduit les danseurs du monde entier. Accessible, universelle mais aussi très technique, la danse, classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, attire des « tangueros » de tous âges et toutes origines.
Une pratique ouverte à tous
L’association a vu le jour au Havre en 2009 pour proposer ateliers, cours et bals (les fameux milongas) que l’on retrouve tout au long de l’année et notamment sur la promenade de la plage à la belle saison. C’est en voyant les touristes de passage se joindre aux sessions de bord de mer que Port Tango a eu l’idée de créer son propre festival. Contrariée par le Covid-19, l’initiative voit finalement le jour en cette année de célébration des quinze ans de l’association. Elle suscite déjà l’intérêt en région et bien au-delà.
Neri Piliu et Yanina Quiñones, deux maestros arrivés de Naples, prodigueront stages, ateliers et cours du 17 au 20 mai. « Déjà, nombre de danseurs étrangers se sont inscrits et nous attendons beaucoup d’amis venus de partout pour partager ce festival au Magic Mirrors », se réjouit la présidente. Une projection du film Ultimo Tango au Sirius, des milongas avec musiciens ou DJ spécialisés ainsi que des stands de livres et tenues de tango attendent les amateurs havrais et d’ailleurs.
Le Havre
