Dans l’Histoire, le pigeon (ou la colombe) était considéré comme un animal bienfaisant et porteur de paix. Il a très vite été domestiqué par l’Homme pour sa chair et pour ses compétences de voyageur et a fait l’objet de nombreuses sélections.
Depuis le XIXe siècle, le pigeon est revenu à l’état sauvage, et trois espèces principales cohabitent aujourd’hui dans les villes :
- Le pigeon Biset (le plus courant) qui niche dans les cavités de bâtiments (espèce rupestre)
- Le pigeon Colombin fait son nid dans les cavités d’arbres (espèce cavicole)
- Le pigeon ramier fait son nid dans les arbres (espèce arboricole)
- On trouve également mais en plus petit nombre des tourterelles, et notamment des tourterelles turques qui sont arrivées d’Asie dans nos régions au début du XXe siècle
Ces oiseaux trouvent dans les villes les conditions favorables à leur développement : accès à la nourriture, absence de prédateurs naturels, présence de sites pour leur reproduction.
La présence de pigeons concerne de nombreuses villes, mais la prédominance des goélands au Havre permet de limiter leur impact à l’échelle de la Ville. Néanmoins, des problématiques locales peuvent apparaître. C’est le cas notamment, lorsqu’une personne nourrit régulièrement les pigeons dans un quartiers et que ceux-ci prennent l’habitude de s’y retrouver. Cela peut provoquer des saletés et des nuisances pour le voisinage. De même, lorsqu’un bâtiment abrite des nids, la présence de pigeons dans le quartier peut se révéler gênante.