Le parc Hauser

Adossé à la falaise et protégé des vents, il est traversé par des sentiers sur 62 mètres de dénivelé. La partie basse est aménagée en parc paysager, la partie haute est traitée en espace naturel. Liaison verte piétonne entre la ville basse et la ville haute, le parc Hauser est un îlot-refuge pour les rapaces et les petits mammifères tels que les chauves-souris, écureuils, hérissons, lapins de garenne, renards et fouines. Situé dans la partie haute du parc Hauser, le conservatoire du houx a été créé à la fin des années 90. Il rassemble plus de 165 variétés de houx d’origine naturelle ou horticole.

Si la partie basse est paysagée, les hauteurs du parc sont laissées en espace naturel. De magnifiques arbres aux essences exotiques telles que le cèdre du Liban, le séquoïa, le ginkgo sont à découvrir en remontant le sentier, pour rejoindre la ville haute en face du cimetière Sainte-Marie. 

Curiosité

Au niveau des arcades, des mascarons étranges représentant des têtes de vampire, de diable, d’ivrogne ou de cuisinier pendu, ornent les anciennes entrées des écuries. Le propriétaire était féru de théâtre, à tel point, qu’il donnait à ses montures des noms de personnages de scène.

Du XVIIe siècle à nos jours

Le parc est situé sur l’ancien domaine de Tourneville, acquis au XVIIe siècle par le seigneur Jacques Le Neuf. 
Laissé à l’abandon au début du XVIIIe siècle, il sera loué et exploité en ferme agricole. Au début du XIXe siècle, Joseph-Alexandre Eyriès fait construire un pavillon sur une parcelle en terrasse où se trouvaient manoir et dépendances. C’est à son fils, le géographe Jean-Baptiste Benoît Eyriès, que l’on doit l’aménagement du parc avec ses jardins en terrasse composés de nombreuses variétés d’arbres et de fleurs exotiques, de fontaines, étangs et cascades. En 1836, le terrain sera divisé et c’est en 1887 qu’un certain Mr Hauser, riche négociant dans le coton héritera du domaine et laissera son nom au parc actuel.

Le pavillon ancien

Le pavillon est une vaste demeure du XIXe siècle. À l’intérieur des éléments architecturaux ont été conservés tels que l’entrée et ses portes, l’escalier avec sa magnifique rampe sculptée en bois et l’ancienne salle à manger autrefois recouverte de tapisseries. Ce pavillon Ancel connaîtra des agrandissements successifs, il est aujourd’hui occupé par des services municipaux.
À l’extérieur, menant à ce pavillon, un escalier en fer à cheval était paré, à l’origine, de deux chérubins en symétrie, dont un seul est encore visible ainsi qu’un lion ailé.
Plus bas, des arcades en briques illustrent les anciennes grottes artificielles ornées de rocaille et de mascaron, entrées d’anciennes écuries comblées aujourd’hui.

• Bassin
• Sculptures : sculpture de Neptune et sculptures qui témoignent du faste ancien de la famille Eyriès