Alerte : À compter du lundi 22 juillet 2024, la collecte des biodéchets sur les communes du Havre et de Sainte-Adresse est désormais effectuée tout au long de la journée. Merci de ne rentrer vos bacs de biodéchets qu’après 19h.

Alerte : En raison de travaux de sécurisation au carrefour nord de la place H. Chevalier, la circulation sur la rue Irène Joliot Curie pourra être perturbée à partir du 31/07 et pour 4 semaines. Une circulation par alternat pourra être organisée selon les besoins.

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L'association Terra Psy, une réponse à la souffrance psychologique

Constituée de psychologues cliniciennes, l’association Terra Psy accueille des publics en souffrance psychologique. Une vocation qui répond à un vrai besoin.

« Pour des raisons linguistiques, culturelles, sociales, nombre de personnes restent isolées avec leurs souffrances psychiques, expliquent Haddia Diarra et Nora Abed, psychologues cliniciennes, qu’il s’agisse de femmes victimes de violences, de traumas de l’exil ou de familles confrontées au problème de religiosité extrême. Notre mission est de les accueillir, de leur offrir un soutien, et au besoin de les orienter vers des structures adaptées ». Les locaux de Terra Psy, qui ressemblent à un chaleureux appartement, ont aussi cet objectif de lever des freins pour rompre l’isolement et les barrières : « Nous cassons le cadre de la pratique habituelle, expliquent Haddia et Nora, en tissant avant tout un lien avec les personnes pour qui il est difficile de venir voir un psy. Nous faisons des consultations à domicile au besoin, ou en extérieur si cela peut permettre le dialogue ».

705 consultations en 2017

Se situant dans la continuité des actions de Médecins du Monde, Terra Psy répond à un vrai besoin sur le territoire, où la détresse psychologique revêt de multiples formes et où la démarche, comme partout, n’est pas aisée. L’an passé, l’association, qui comporte 4 psychologues, a donné 705 consultations. L’équipe, composée de spécialistes notamment des questions interculturelles et religieuses, parle plusieurs langues et travaille en lien étroit avec les autres structures et associations de l’agglomération. Elle forme également des publics professionnels aux problématiques de radicalisation, comme les professeurs de l’Education Nationale. « Nous sommes un relais, pour les personnes en difficulté qui viennent nous voir, comme pour les institutions, ajoutent Haddia et Nora. L’idée c’est de créer du lien entre tout le monde et d’ainsi améliorer l’accès au soin en santé mentale ».