La Bonne Mère dépeint avec une lucidité tranchante la violence de classe et la difficulté d’habiter deux univers qui se renvoient dos à dos. Par son sens aigu du détail et une ironie acérée, Mathilda Di Matteo expose des mondes qui s’observent, se désirent parfois, mais surtout se rejettent. 

Ramsès Kefi, journaliste nourri par les périphéries qu’il chronique depuis des années, signe un premier roman ancré dans le réel, dans le prolongement de son parcours de reporter. Deux écritures qui scrutent les fractures sociales et la manière dont elles façonnent nos vies. 

À lire : Mathilda Di Matteo, La Bonne Mère, L’Iconoclaste - Ramsès Kefi, Quatre jours sans ma mère, Philippe Rey